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Le Népal vient de vivre un basculement historique. En l’espace de moins de 24 heures, le gouvernement a été renversé par une révolte populaire d’une ampleur inédite. Entre bâtiments officiels incendiés, dirigeants en fuite et affrontements meurtriers, le pays se retrouve sans pouvoir central. Cette situation dramatique, survenue il y a seulement quelques heures, secoue la communauté internationale.

Un État en ruines : le gouvernement renversé en une journée

Selon les premiers témoignages, le système politique népalais s’est effondré en un temps record. Tous les symboles du pouvoir ont été pris pour cible :

  • bâtiments administratifs et parlementaires incendiés,

  • palais national de la capitale en flammes,

  • membres du gouvernement traqués jusque dans leurs domiciles privés.

Certains responsables ont tenté de fuir par hélicoptère ou dans des ambulances. D’autres ont été arrêtés, détenus ou exécutés par la population. En quelques heures, il n’y a plus personne à la tête du pays.

Pourquoi le peuple népalais s’est soulevé ?

Contrairement aux versions relayées dans certains médias internationaux, la révolte n’est pas née uniquement de l’interdiction des réseaux sociaux. Les causes sont plus profondes et s’inscrivent dans une colère accumulée depuis des années :

  • Corruption systémique : enrichissement continu des élites politiques face à une population appauvrie.

  • Inégalités sociales : mode de vie luxueux des familles de dirigeants, exposé sur TikTok et Instagram, face à des citoyens incapables de subvenir à leurs besoins essentiels.

  • Suppression des libertés numériques : le gouvernement a voulu contrôler intégralement internet et les réseaux sociaux, forçant les plateformes à accepter une surveillance totale. Seule TikTok a cédé, ce qui a conduit au bannissement des autres applications, paralysant communication et commerce.

Cette combinaison explosive a mis le feu aux poudres.

Manifestation pacifique transformée en drame

À l’origine, le mouvement devait être pacifique, combinant :

  • une manifestation anticorruption,

  • et la mobilisation des jeunes de la génération Z refusant de vivre sans internet.

Mais la police a rapidement utilisé la force, déployant gaz lacrymogènes, flash-balls puis balles réelles. Des dizaines de jeunes, parfois âgés de seulement 13 ans, ont perdu la vie. Plus de 400 personnes ont été blessées.
La répression a atteint les hôpitaux et les ambulances, suscitant l’indignation de la population qui a riposté en incendiant des bâtiments gouvernementaux.

chute du gouvernement nepalais en quelques heures nepal

Le spectre de la loi martiale

Aujourd’hui, le Népal n’a plus de gouvernement fonctionnel. Le Premier ministre a démissionné et disparu. Les discussions tournent désormais autour de deux scénarios :

  • la formation d’un nouveau gouvernement, déjà contestée car certains noms pressentis sont eux-mêmes accusés de corruption ;

  • ou l’instauration d’une loi martiale avec une prise de pouvoir par l’armée, qui pour l’instant reste en retrait.

Le pays vit dans l’incertitude, oscillant entre espoir de renouveau et peur d’une dérive autoritaire.

Des conséquences à haut risque

Au-delà du choc immédiat, plusieurs menaces planent sur l’avenir du pays :

  • perte des archives nationales, bancaires et judiciaires,

  • risque d’explosion de la criminalité en l’absence de contrôle étatique,

  • divisions internes entre différents groupes de citoyens sur la suite politique.

La reconstruction politique et sociale s’annonce longue et chaotique.

Conclusion : un pays plongé dans l’inconnu

Ce soulèvement populaire au Népal constitue l’une des crises politiques les plus brutales de la décennie.
En quelques heures, le peuple a balayé un gouvernement jugé corrompu et oppressif. Mais l’avenir reste sombre : entre instabilité, absence d’autorité et menace d’une loi martiale, le pays est désormais plongé dans une zone d’incertitude totale.

Cette News inquiétante en provenance du Népal souligne à quel point la colère populaire, alimentée par la corruption et l’injustice sociale, peut renverser un État en une nuit.